# L'eveil vide_;

Vous est il deja arrivé de vous reveillé un matin, completement vide ? D'avoir ete submergé par des millions de sentiemnts qu'on essaie de repousser, et soudainement, d'aller juste bien ?  En fait, ce n'est pas vraiment " aller bien", c'est un etat de vide ou plus rien ne semble avoir d'importance, ou on sait que peu de chose pourrait encore remedier a ca, et puis quelque part, ca nous convient. Il y a une chose qui pourrait me faire sortir de mon etat letargique, une seule, et je sais qu'elle n'arrivera pas, alors evidement, comme toujours, comme souvent, je m'y resoud. Je n'ai plus peur de rien.

" L'avantage est que maintenant je n'ai plus rien a perdre"

J'essaie de me redire cette phrase mais j'ai encore du mal a y croire quelque part. Mais etrangement, je n'ai pas peur que cela se produise. Peut etre que ca serait mieux ainsi, ou peut etre pas. J'ai du mal a me poser la question comme j'ai du mal a entrevoir une reponse. C'est toujours le meme probleme de cette existence fade, on pose des questions, on cherche des reponses, et bien souvent on se trompe, on nous trompe, on le decouvre, on en est malade, puis on oublie, et tout recommence. Je ne suis pas prete a recommencer avec cette connerie.

Des l'instant ou j'ai ouvert les yeux je me suis poser une question que je ne me pose pas souvent, car j'ai deja une reponse toute faite. " Super Syke va toujours bien". Parfois je sais que je mens, d'autre je prefere ne pas me poser la question, et rarement je constate que je ne mens pas. A vrai dire, je ne suis plus sure de savoir ce que c'est "aller bien", je crois que j'ai perdu cette notion. Je considere que je vais bien quand je ne ressens plus rien. J'ai perdu toute notion de bonheur et de bien-etre. Parfois, je m'en approche, du bien-etre, car du bonheur, faut pas trop rever. Je m'en approche et des que je m'en appercois je fait en sorte de toujours toucher terre. Si on n'est jamais reelement bien on ne peut pas vous faire vraiment mal. 

Le plus drole est que maintenant c'est d'avantage mon corps que mon ame qui reagit aux attaques. Parfois il se met a reagir sans que je ne sache pourquoi, sans que je ne comprenne le mal qui le ronge, qui me ronge, et ce n'est qu'en y reflechissant que je me dis que ca pourrait etre ca, ou ca, ou ca, ou encore ca. Ou parfois, juste, ca. Comme une evidence a laquelle j'essayais d'echaper. Comme d'habitude, je m'echape, mais ca me rattrape. Encore et encore.