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S For Syke :: Galerie textuelle 3
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23 mai 2012

# Bienvenu en enfer _;

 

 

 

 

Tu veux savir ce qui me passe par la tete a l'heure actuelle ? Bienvenu en enfer.

Il est 00h40 exactement quand je commence a ecrire, on est le 23 Mai, et tu viens de partir. Qu'est ce qu'il s'est passé depuis ton depart pour que je passe de quelqu'un de bien a quelqu'un de... mort, a nouveau ? J'ai vu. J'ai allumé mon ancien telephone prete a y trouver un texte sur la solitude dans l'idee de le continuer, de t'y inclure, sauf que ce n'etait pas le premier texte de la liste. "Tu sais quoi ? T'es..." C'est tout ce qui etait afficher alors evidement, curieuse devant ce titre qui ne me rappellait rien je l'ai lu. Je n'aurais jamais du.

Ce n'est pas un texte. Ce n'etait pas de moi. C'etait un texto d'elle. Un texto ou elle me dit a quel point je m'etais trompé, a quel point vous vous aimez, ou elle me descend en me rabachant votre bonheur si parfait et eternelle. Elle me parle de Lucy, disant que c'est du passé, qu'elle est plus que ca encore. Que c'est elle que tu as toujours voulu. Et j'en passe. Simple sms pour me narguer et me montrer que sans moi vous etes bien, vous etes heureux, vous etes amoureux. Elle me sort des phrases que tu lui aurais dites et qui prouve l'amour que tu lui loue, persudée que c'est ca qui me blessera. Elle me parle meme de ta cousine, en me montrant qu'elle m'a completement remplacée, amoureusement et amicalement.

Elle me parle d'Amour, avec un grand A. Et moi silencieuse je pleure. Plus pour les meme raisons, plus parce qu'elle est tienne mais parce que tu l'aime, et a la croire plus que tu ne pourra jamais m'aimer moi.

Et c'est la que mon cerveau debloque. Les larmes coulent. Les peurs jaillissent quand les sanglots se retiennent. Alors c'etait ca ? J'avais rayer tout ca de ma memoire jusqu'a maintenant, et ca empire tout. Alors c'etait ca que vous viviez ? "Le veritable Amour", le "grand Amour", des "Ames Soeurs". Comment en etes vous arriver la ? Comment on en est tous arriver la ? Je commence a me demander si tout ca c'est pas de ma faute, si j'ai pas tout gacher, encore une fois, pour elle, comme pour toi.

Mon cerveau debloque. Les larmes coulent. Mes muscles se petrifient quand mes peurs jaillissent. Je me pose encore uen fois la meme question. Et si tout ca, tout ce que je crois avoir avec toi, c'etait faux ? "J'ai toujours ete vers qui voulait de moi" et tu viens de m'avouer que tu savais ce que je ressentais pour toi... Alors c'etait ca ? Alors c'est ca ? Une de plus ? Juste une de plus.

Le plus fragilisant c'est que j'etais en train de tomber amoureuse. Oui je t'aime, mais c'est autre chose dont je te parle, de vraiment tomber amoureuse, au point de me dire que c'etait avec toi que je voulais ma vie, ou point de t'avoir avouer quelques heures plus tot qu'avec toi j'en vourais des enfants. Mais si dans le fond, tout ca c'est du pipo alors pourquoi je continuerais sur cette voie ? Pourquoi je me laisserais tomber ? Je me raccroche au sol, et Syke reprend le dessus. Il n'y a pas de vide et j'aime pas ca. Syke est vide, c'est comme ca, sauf que la, il y a toi. A vouloir voler trop haut j'ai commencer a me bruler les ailes, mais je n'arrive plus a redescendre de ce ciel ou tu m'as emmené.

Je sors dehors et le vois sur les marches de mon hall d'imeuble, je lui fais signe de rentrer, silencieuse. Mon bourreau. Il entre dans ma chambre, sourire aux levres, persuadé par le maquillage coulé sur mes yeux que ca y est, tu m'as brisé le coeur. Il sourit, heureux de mon presumé malheurs. Je m'affale sur mon lit en soupirant, regardant le plafond. Il hesite un instant avant de s'asseoir a coté de moi, mais il le fait, me regarde, passant un bras de l'autre coté de mon corps pour se tenir en equilibre au dessus de moi. Je n'ai pas peur pour une fois.

Il me questionne et je reste silencieuse, je n'ai aucune certitude alors je prefere me taire. Apres tout, ca ne serait que redire ce qu'il me dit depuis quelques jours, lui dire que si tu m'as choisi c'est juste par facilité parce que tu savais ce que je ressentais, que je n'ai rien de speciale, qu'il a raison, comme Celine avait raison, comme Karol-Ann avait raison, comme ma mere avait raison : on ne peut pas m'aimer. Il y a deux heure je planais, maintenant je brule.

Il pose une main sur ma cuisse et par reflexe je lui lance le regard le plus depité et haineux que j'ai en stock. Le regard que je sors souvent aux mecs, un regard qui dit " de quel droit tu me touche". Sauf qu'etrangement lui ca ne l'arrete pas. Il est dans son delire, il croit que je l'aime, il croit que chacun de mes gestes l'implorent, mais tout ce que je veux moi c'est l'ami qu'il etait avant tout ca, c'est ne plus etre seul, c'est parler, de tout et de rien. Karly ne repond pas, Sonia non plus, et toi non plus. Il ne me reste que lui mais il ne semble pas vouloir de ca. Je veux juste parler pour ne pas trop renfermer, pour ne pas arriver au point ou j'aurais besoin de souffrir. Sauf que lui c'est ce qu'il veut, que je souffre, sauf que ca, je ne l'imagine pas encore clairement.

Dans ma tete tout est enmeler et tout porte ton nom. c'est un brouillard constant qui fait meme vibrer mes tympans et m'empeche de me concentrer sur de belles choses. Et il fait ce que j'attend, il me parle du temps. Sauf que je sens que je peux craquer, ce n'est pas que je le veux, ce n'est pas que j'en ai besoin, c'est juste que je sens que je peux, alors c'est ce que je fais, pour ne rien accumuler, pour qu'apres tout soit du passé. Pour qu'apres je puisse controler ce que je ressens, sans reve.

Il repose son corps sur le miens comme pour me faire une ettreinte et je me paralyse. J'ai mal, mais quelque part, j'aime ca au moins j'oublie le reste. Qu'est ce que je dois faire ? Faire comme d'habitude ? Aller op enleve ton pantallon mon coco on a des souffrances a infliger ? Je ne reflechis pas. Apres tout, une ettreinte, ce n'est rien. Je m'arrete de pleurer rapidement, c'est ca quand on retient pas. Et je m'apprete a sourire et a redire une des betises qui me caracterise tant quand je sens ses levres embrasser mon cou, pas d'une maniere inoccente.

"Arrete."

Je m'apprete a me relever mais il attrape mes poignets. Je replonge en enfer. Je sens ses levres dans mon cou mais pendant quelques instants je reviens dans mon enfance, je n'ai pas le courage de me battre, je suis resignée. Ce n'est plus l'appolon reel qui est la mais le pere de mes cauchemars. Je tremble, mais ca ne l'arrete pas. Retour en arriere. il mord mon cou au point ou j'ai l'impression qu'il a tenter de me l'aracher, j'ai mal, ca brule, mais il ne bouge pas.

Je sors de mon etat tetanique et commence a me debattre mais il appuie sur mes poignets, bloque mes jambes avec la sienne et tente de m'embrasser. Mes reflexes reveillés c'est mon front qui heurte sa bouche viollement. Ca resonne dans ma tete comme dans une cloche qu'on fait sonner mais je fais comme si de rien etait. Il se leve instinctivement, declare juste que je " dois etre enervée avec les evenements de la soiree" et qu'on "en reparlera demain". Il sort.

Je regarde mon lit et cette fois je n'ai plus le reflexe de t'imaginer m'y attendant. Au lieu de ca je le regarde et je m'allonge a meme le sol. J'attendrais une petite demi heure avant de me lever pour chercher mon ordi et ecrire. Avec les memes images qu'il y a 30mn, les meme idees qu'il y a une heure, le meme coeur qu'il y a un ans et demi et les meme marques que dans mon enfance.

Je relis notre conversation et mon cerveau interprete tout d'une maniere differente. Des qu'il le peut il pense mensonge. Des qu'il le peut il pense "une de plus". Des qu'il le peut il fait la fete. J'ai mal partout, et je ne reflechis pas, j'essaie de trouver des mots auquels me raccrocher mais j'y arrive pas. Me revoila avec la meme peur qu'il n'y a pas si longtemps, que tout ces mots que tu me dis a moi, tu les dise aux autres, que je ne sois qu'une de plus dans ta collection.

Je bloque.

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