# Le retour de l'elastique_;

*SPLACH*

Je suis de retour fin Janvier, en pire quelques part, ca fait des jours que je suis mitigée entre une certitude et l'autre. Celle de d'habitude l'emporte ce soir, encore une fois, cette fois d'une maniere plus cruelle. La chute est plus brutale. L'elastique part de plus loin. Tout ca parce que j'ai voulu le croire, parce que j'ai voulu interpreté, encore une fois je me suis trompée. Je prefere la version ou je me trompe, a celle ou il me manipule, bien que ca soit la preferé de ceux qui m'entoure. Il n'en est pas capable. " T'essaie de me faire mal la ? Sois pas riddicule Julien, t'en es meme pas cap." J'espere cette fois ne pas me tromper. Les consequences seraient du jamais vu. 

Il est la, je pensais qu'il ne serait plus jamais aux pieds de mon lit, mais il est la. Il est toujours aussi beau. Sa trahison est toujours au travers de ma gorge mais ca ne l'empeche pas d'etre profondement beau. Il a assisté au retour de l'elastique. Il voit mes yeux encore plus vide que lorsqu'il est arrivé. Je vois dans les siens qu'il est persuadé que le but est de faire qu'en moi il n'y est que chaos. C'est peut etre le cas. C'est peut etre la meilleure des finalités de ce jeu. Je me sens encore plus vide, mais je sens que ce n'est pas fini, pas encore, encore une fois et je ne pourrais plus sauver les meubles. Juste une fois. Quelque part je l'attend cette derniere fois, par peur de rester dans cet etat intermitant entre chao pure et souffrance.

Il est au courant pour ma methode d'oublie, et evidement, plus attiré que jamais, il veut tenter le coup. Son toucher m'est insuportable. Ca me glace la peau, ca me glace entiere, j'ai l'impression d'etre poignardée a chaque fois. Le plus drole est que je suis certaines que personne ne ferait la difference ce soir, pas meme l'homme de ma vie, mon frere. Voila pourquoi je deteste cet etat. J'ai peur de tout, j'ai mal, je ne supporte meme pas l'idee d'un calin, d'un baiser, ou de plus que ca. Je suis morte, interieurement morte, pour avoir trop fait confiance, pour avoir remit mes certitudes en doute pour des conneries. Putains de conneries. Que des conneries. 

Il s'allonge par terre et me regarde ecrire. Il va faire ca des heures, meme toute la nuit. Quand j'aurais fini d'ecrire il me regardera dormir, et si par malheur il tente de me toucher dans mon sommeil, ne serait ce que de mettre mes cheveux derriere mon oreille, il aurait le droit au plus beau spectacle de tout les temps. Crise de panique. Tremblement. Ulcere. Morsure. Coup. Colere. Pleures. Infatiguable. Incroyable. Impossible a calmée. Il faut juste que je trouve la force de depasser tout ca. Cette fois ca sera la derniere. Je ne croirais plus rien, a quoi bon si tout n'est que mensonge. Je ne m'attahcerais plus, a quoi bon si c'est puour ne plus croire. Je ne soufrirais plus, a quoi bon si c'est pour ne rien y gagner.

Besoin de distance avec tout pour atteindre mon but. Je me trace un chemin et j'essaie d'y parvenir. Une fois parvenue il n'y aura plus de retour en arriere possible. En attendant, evitons de croire que tout est encore jouable. Les laches ont des couilles, contrairement a ce que dit l'expression.